D’après la psychothérapeute Isabelle Filliozat, quatre étapes sont indispensables au développement de la confiance en soi. Elle s’acquiert grâce à une sécurité intérieure, une affirmation des besoins, une acquisition des compétences et une reconnaissance par les autres. Le travail de confiance en soi est un travail d’introspection. Un individu qui se connaît, et qui sait s’accepter aura une confiance en lui plus accrue qu’une personne qui passe son temps à se remettre en question.
La confiance en soi se développe et n’a de cesse d’évoluer au cours de la vie d’un individu. Elle est particulièrement importante au cours des premières années de l’enfant, mais aussi pendant la période de l’adolescence. La famille et les parents jouent alors un rôle déterminant.
Cultiver sa confiance est un travail quasi quotidien ; il s’agit de se faire très régulièrement des
compliments, se féliciter quand on est content de soi, et relativiser quand on fait des erreurs, quand on se trompe ; faire des erreurs permet de progresser ; c’est donc un enseignement.
Avoir confiance en soi c’est croire en soi ; c’est prendre conscience de toutes nos réussites et de les garder à l’esprit.
Avoir confiance en soi , c’est aussi se respecter car c’est se faire respecter, s’affirmer. Si l’on vous demande de sortir boire un verre et que vous n’en n’avez pas envie, alors dites « Non, merci mais j’ai pas envie ; peut être un autre soir… » En restant ferme mais en laissant une opportunité, vous faites respecter votre choix de ne pas sortir et vous ménagez la susceptibilité des autres. Gagner confiance en soi et donc un travail au quotidien. Observez-vous, vous êtes votre meilleur enseignant et votre meilleur évaluateur !
Etre riche pour certains, c’est considérer que les richesses sont d’abord des moyens de production et de reproduction. L’un des travers de cette conception est l’aliénation de l’humain. Il est dépossédé de son pouvoir d’agir, il subit.
Et si on imaginait une société basée sur le partage des richesses ? Et si on refusait la déshumanisation ? C’est justement la finalité du concept de s’innover. Un développement sociétal basé sur le partage, la collaboration et non pas la compétition, la mise en commun des intelligences avec comme seul but : le mieux être de l’Humain.
Pour envisager une telle révolution, il faut commencer par se révolutionner soi même. Pas facile ; et c’est ce que je vous propose. S’innover, c’est commencer par identifier tous les programmes (les valeurs de la société) que l’on nous a transmis à l’école, dans nos foyers etc.
Remettre en lumière ces programmations et s’interroger sur leur bien fondé. Décider de conserver certaines valeurs, certains principes, décider de rompre avec d’autres principes ou valeurs et décider d’adopter de nouvelles valeurs en conformité avec « qui nous sommes vraiment »
Le changement implique une modification de son état d’esprit. Nos paroles influencent directement notre façon d’être. Lorsque vous dites : « Je suis fatiguée », vous ne ressentez pas la même chose que si vous dites « Je suis en pleine forme ».
En prenant conscience de l’impact des mots sur vos ressentis corporels, vous prenez conscience que c’est vous même qui agissez sur votre état d’être. Les autres sont à considérer comme étant des enseignants. En effet, en vous procurant une émotion à travers leurs paroles, les autres vous donnent des renseignements sur ce qui vous chagrine ou vous met en joie ou provoque de la colère etc. Identifiez ces émotions, prenez du recul et observez, puis restez avec. Essayez de décrypter: A quel événement passé cela vous fait penser. Une fois l’événement revenu à la conscience, analysez le et décidez d’effacer ce souvenir ou de le conserver. Nos émotions nous gouvernent et reviennent sans cesse. Les identifiez et en prendre conscience permet de choisir ce que vous voulez en faire. Ce que vous en faites constitue le changement.