Décidez de vous accorder des pauses durant la journée. Permettez-vous de rester à ne rien faire; juste respirer en conscience. Si le petit vélo commence à mouliner dans la tête, ramenez votre conscience à l’instant présent, recentrez votre attention sur la respiration.

Cet instant de pause n’est pas obligé d’être long. 5 minutes suffisent. Au début vous pouvez mettre le minuteur en marche et vous obliger à attendre la musique de fin. Au fil du temps, vous arriverez à vous poser, vous arriverez à vous foutre la paix. Se foutre la paix, c’est accepter d’être traversé par ce que l’on ressent sans céder à l’envie d’agir qui est dictée par nos émotions, nos injonctions…Se foutre la paix, c’est seulement observer son envie mais sans lui donner le pouvoir. C’est aussi faire une pause dans la recherche de solution, et arrêter de vouloir transformer la situation. Cela revient à faire un pas de côté, à se donner cette liberté mais cela ne veut pas dire que les problèmes vont disparaître. Cela permet d’avoir un autre rapport aux problèmes, à ce que l’on traverse,cela permet de s’innover. Plus vous vous observez, plus vous mettez en lumière vos habitus.Vous avez alors le choix de conserver cet habitus ou décider de le laisser s’évanouir, disparaître. C’est vous qui êtes votre seul décideur. Quand vous vous poserez la question: «Est-ce que je me suis foutu la paix aujourd’hui ?» et que votre réponse sera «Oui», alors vous pouvez vous féliciter. S’innover, c’est ça.